L’ancien patron de l’athlétisme mondial, Lamine Diack, est mort dans la nuit de jeudi à vendredi à l’âge de 88 ans à Dakar.
Ancien athlète de haut niveau au saut en longueur (champion de France en 1958 avec un saut de 7,63 mètres), pendant 16 ans, il a dirigé l’athlétisme mondial. Rentré au Sénégal en mai dernier, après avoir été retenu en France pendant des années pour une affaire de corruption présumée autour du dopage en Russie, Lamine Diack, est décédé ce vendredi. C’est un membre de la famille de M. Diack qui a annoncé à l’AFP son décès sans en préciser la cause, confirmant une information rapportée par la presse locale.
L’ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF, 1999-2015) avait été condamné en septembre 2020 par la justice française à quatre ans de prison dont deux ferme et 500 000 euros d’amende pour corruption et abus de confiance. Il lui était reproché d’avoir dissimulé des cas de dopage en Russie ou fait retarder des poursuites contre les athlètes russes dopés et ceci, en échange de financements et pour favoriser des négociations de sponsoring de diffusion avec le pays de Vladimir Poutine.
Premier président de la Confédération africaine d’athlétisme en 1973, Lamine Diack a gravi toutes les marches dans le monde de l’athlétisme mondial. Il a occupé aussi des responsabilités politiques en devenant secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports , puis maire de Dakar de 1978 à 1980 sans oublier qu’il a fait partie du parlement sénégalais de 1978 à 1993.
Lamine Diack meurt alors qu’il avait fait appel de sa condamnation et la date d’un nouveau procès restait à fixer.