Ce n’est plus un personnage à présenter dans le système éducatif togolais. Sa nomination au poste de ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat dans le nouveau gouvernement de Victoire Dogbè (première femme premier ministre dans l’histoire politique du Togo) vient faire plus de lumière sur son parcours et ce qu’il peut apporter comme contribution dans sa nouvelle fonction.
Komla Dodzi Kokoroko précédemment Président de l’Université de Lomé, est celui à qui la destinée du ministère des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat est confiée. Son discours de prise de fonction le 02 octobre dernier est révélateur de la marque qu’il veut imprimer à son ministère. « Le Togo est en mutation dans un monde lui-même en mutation. Et cette double mutation n’est pas sans influence sur les évolutions et les attentes devant les conditions des apprenants et des enseignants » Dixit Professeur Komla Dodzi Kokoroko. Un message signe d’une collaboration naissante de ce dernier avec le corps enseignant afin de polir un peu plus le visage de ce secteur tout en s’adaptant aux réalités actuelles. La figure de proue de la transformation de l’Université de Lomé depuis 2016 sur le plan de la qualité de l’offre de la formation et infrastructurel est appelée donc à produire la même transformation, cette fois-ci à un niveau plus élevé. Le Président Faure a déniché une lumière pour donner vie à son rêve pour l’enseignement primaire, secondaire et technique au Togo.
Des reformes, le système éducatif togolais en a vraiment besoin. Les nouveaux défis, que le fils de Kpalimé doit relever, commencent déjà en ce début d’année scolaire 2020-2021. Selon le site elitedafrique.com, comme entre autres défis, le Professeur Komla Dodzi Kokoroko a l’impératif de prendre toutes les dispositions pour que le déroulement effectif des cours dans un contexte sanitaire lié à la pandémie du coronavirus se fassent dans les conditions les plus optimales possibles. L’autre défi majeur du nouveau ministre, sera d’amorcer un dialogue avec les enseignants et surtout les convaincre de l’effectivité de la rentrée. Le secteur de l’enseignement au Togo est longtemps miné par des grèves. Raison de plus pour améliorer les conditions des enseignants, histoire d’éviter ces grèves interminables. Une occasion pour le professeur Komla Dodzi Kokoroko de réinstaurer un climat de confiance avec ses pairs. D’ailleurs, ce pan de son discours de prise de fonction crée le lien avec ce défi : <<Je crois énormément aux talents et aux idées devant les difficultés tout autant que les avancées qui seront les nôtres. Et changer l’enseignement primaire et secondaire, c’est aussi compter avec l’encours et le concours des syndicats des enseignants et de tous ceux qui font vivre quotidiennement le monde éducatif.>>
Très adoubé des juristes béninois car une référence, Komla Dodzi Kokoroko est donc celui par qui un énième avenir de l’éducation nationale togolaise doit prendre un autre envol sous la présidence de Faure Gnassingbé. Ce monument du système éducatif dont les mérites sont reconnus au-delà des frontières togolaises, est conscient des tâches qui lui reviennent à ce nouveau poste et au vu de la place de l’éducation dans une République. Et à cet effet, il déclare : <<Quand l’école va, la République va>>. Il remplace à ce poste de ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, Affoh Atcha-Dédji.