Informer et sensibiliser les athlètes, toutes disciplines confondues, sur le dopage en milieu sportif, ses conséquences sur la carrière professionnelle et la santé de l’athlète, c’est l’objectif poursuivi par l’Association pour la Promotion des Valeurs Sportives (APVS) en mettant sur pied un projet de sensibilisation portant sur la lutte contre la pratique.
C’est une activité qui figure dans le planning annuel de l’APVS qui œuvre depuis plusieurs années pour les bonnes pratiques. Une initiative qui a trouvé faveur aux yeux du Fonds National pour le Développement des Activités de Jeunesse, de Sports et de Loisirs (FNDAJSL) qui n’a pas hésité à financer ce projet.
Cette activité est prévue pour se tenir dans plusieurs départements du pays ne se tiendra que dans l’Ouémé et le littoral en raison du Coronavirus. Et c’est l’Ouémé qui a ouvert le bal de cette sensibilisation. La première communication a été donnée à Kraké dans l’enceinte de l’académie Saint Louis de Sème Kraké.
Face au communicateur (Venance Agodokpessi), les pensionnaires de ce centre de formation ont été sensibilisés et informés sur le thème : Lutte contre le dopage en milieu sportif. Une pratique qui consiste à utiliser des stimulants pour améliorer sa performance. De l’origine du dopage, aux conséquences sur la santé de l’athlète en passant par les techniques de dopage sans oublier les risques encourus, toutes les catégories en formation ont été instruites sur les divers aspects du phénomène.
Cette communication tenue ce dimanche 6 décembre 2020 a permis à tous les enfants présents qui rêvent d’une longue et riche carrière d’être édifiés sur les produits et méthodes interdits par l’Agence Mondiale d’Antidopage (AMA).
Une initiative qui a reçu un accueil bien chaleureux du responsable du centre qui, au passage, dans son intervention a reconnu le fait qui est récurrent avec l’équipe première et plusieurs autres qui passent par là. Se réjouissant de la pertinence de cette sensibilisation, Jacques AKEREKORO a invité ses pensionnaires à ne pas céder à une telle pratique qui est une forme de « triche ». Ce qui est contraire à l’éducation reçue dans le centre. Pour Osséni Fèmi (de la catégorie U-13), cette pratique qui consiste à prendre des stimulants pour améliorer ses performances « détruit plus que ne construit, et s’y adonner, c’est se préparer pour une fin précoce de carrière ». Joël Tohouédé quant à lui a remercié le fonds pour avoir permis à l’APVS de les entretenir sur ce sujet qui leur sera capital dans la suite de leur carrière en cours de préparation.