Une foule, des heurts ! L’Imam Dicko et ses sympathisants étaient encore sur les axes stratégiques de la capitale malienne. Une manifestation comme depuis le début pour bouter dehors Ibrahim Boubacar Kéita. La capitale a été encore bruyante au point où l’imam Mahamoud Dicko lui-même a appelé au calme les manifestants qui, surchauffés, voulaient passer aux casses si ce n’était déjà entamé. La rue exige le départs de IBK et pour ça, elle a donné à celui-ci un ultimatum. Les manifestants déterminés ont aussi pointé depuis le début du mouvement, un doigt sévère d’accusation la cour suprême qui pour eux a mal géré les élections législatives. 4 magistrats de la cour suprême ont démissionné créant un trou de trop, en plus du vide déjà résultant du décès d’un des leurs. 5 sages en moins, le quorum n’y ai plus.
Les dés jetés en faveur de l’Imam Dicko?
Ibrahim Boubacar Kéita voit sa position se fragiliser davantage. Sa main tendue n’a eu aucun impact. son appel au dialogue n’émousse pas les ardeurs des manifestants. La CEDEAO qui a, entre temps entamé une médiation avec des contacts n’obtient rien de concret pour l’instant. Dans le bras de fer, Mahmoud Dicko marque des points et le temps semble jouer son jeu et à contrario des mises et des calculs du chef de l’exécutif malien. Ce dernier, a même concédé déjà des discussions avec le religieux, mais rien n’y fit. La rue et son imam désormais maîtres de Bamako lui chantent une seule chansonnette : IBK dégage!