Privés de visas d’entrée au Mali comme annoncé dans notre précédente publication en raison de la suspension réciproque de délivrance de visas entre la France et le Mali, Victor Zvunka et Christophe Baudez, respectivement Coach et préparateur physique de Coton FC ont enfin obtenu le précieux sésame.
Tel un court métrage, le feuilleton n’a pas duré plus de 24h. Alors que la polémique s’enflait et les commentaires allaient bon train, les différentes parties se sont finalement accordées, permettant à Victor Zvunka et Christophe Baudez d’être sur le banc contre As Douanes du Burkina Faso.
Selon les informations parvenues à notre rédaction, tout serait parti de l’ire des dirigeants du club de Ouidah. En effet, ces derniers n’ont pas hésité un seul instant à saisir la Confédération Africaine de Football (CAF) via la FBF, aux fins de dénoncer un semblable d’intrusion du politique sur le terrain du sportif (ndlr), de faciliter le dénouement d’une exigence « politique » et l’entrée des deux ressortissants français du club béninois sur le territoire malien.
Une action qui n’a pas manqué d’être efficace puisque la CAF a, automatiquement saisi de son côté la fédération burkinabè de football qui en commun accord avec la Femafoot, a su faire le nécessaire pour, « convaincre les autorités politiques du Mali de délivrer un visa à Victor Zvunka, l’entraîneur principal de Coton FC et à Christophe Baudez le préparateur physique du club », renseigne un communiqué publié sur la page Facebook du club béninois.
Un dénouement heureux. Ainsi, les deux Français (Victor Zvunka et Christophe Baudez) partis de Cotonou ce jour 16.08.24 avec un groupe de journalistes, de supporters et autres membres de la délégation vont retrouver l’équipe et les autres membres de l’encadrement déjà présent à Bamako depuis l’avant veille du match. Tout comme un retournement de situation, le technicien français et Christophe Baudez « tiendront bien leurs fonctions sur le banc du représentant béninois à la ligue Africaine des Champions face à l’AS Douane du Burkina Faso » peut-on lire dans le même communiqué.
Pour rappel, en plus de ce que les déplacements sur le Mali par des ressortissants français est déconseillé dans le contexte de fortes tensions régionales, de nouvelles mesures réglementaires en frontière au Mali sont mises en place depuis le 14 janvier 2024. Ces nouvelles exigences soumettent tout ressortissant français à une obligation de visa « délivré par les consulats généraux du Mali à Paris ou à Lyon, pour une durée de trente jours, renouvelable sur place et sur rendez-vous (…). Il n’est pas possible d’obtenir un visa à l’arrivée à l’aéroport de Bamako, et les voyageurs arrivant sans visa sont systématiquement l’objet d’une procédure de non-admission. Les compagnies aériennes qui les ont transportés sont tenues de les reconduire par un prochain vol dans leur pays d’origine. »a informé le Ministère de l’Europe et des affaires étrangères sur son site.