Les apprenants de l’école primaire publique de Zimokonankro ne reçoivent pas le savoir dans les conditions adéquates. Ces âmes innocentes ne disposent pas de salles de classe dignes du nom. Située dans le village d’Akpessekro (chef-lieu regroupant au total 14 campements), dans la commune de Yamoussoukro, cette école fait les frais d’un manque criard du minimum de conditions optimales pour l’épanouissement des enfants. Sensible à cette situation qui frappe ces futurs cadres et leurs encadreurs, l’Association Sterna Africa Côte d’Ivoire s’est lancée le défi de construire au profit de l’école, un module de trois (3) salles de classes, équipé en tables-bancs-tableaux, en lieu et place de la « présente structure défectueuse. » Une campagne de collecte de fonds est lancée à cet effet. La directrice exécutive de Sterna Ivoire, Naomi Grace KOUAMÉ est notre invitée.
Ekétiinfo : Veuillez vous présenter à nos lecteurs !
Naomi Grace Kouamé : Je suis Naomi Grace Kouamé, directrice exécutive de l’association STERNA Africa Côte d’Ivoire. Nous sommes une association de solidarité internationale évoluant dans le domaine de la protection et la défense des droits des enfants.
Ekétiinfo : Au titre de cette année, vous avez prévu réaliser plusieurs projets au profit des enfants dont celui intitulé « Une école pour zimo ». De quoi s’agit-il réellement et pourquoi Sterna tient à ce projet ?
Naomi Grace Kouamé : Notre projet porte sur la construction d’un module de trois (3) salles de classes dans le campement de Zimokonankro. Situé dans le village d’Akpessekro (chef-lieu regroupant au total 14 campements), dans la commune de Yamoussoukro en Côte-d’Ivoire, environ 262 km séparent Abidjan de Zimokonankro pour une durée de route d’environ 4h 30. A cause de l’état de précarité et d’insécurité de cet établissement, beaucoup d’élèves ont abandonné les cours selon les témoignages recueillis auprès des instituteurs et de la population. Pour avoir touché du doigt la réalité de la situation dans laquelle se trouve cette école et des difficultés rencontrées par les enfants et les enseignants de cette école, nous avons décidé d’offrir un lieu du savoir plus adapté à Zimokonankro. Il s’agira donc pour nous de construire un module de trois (3) salles de classes équipé en tables-bancs-tableaux. Ce projet nous tient à cœur parce qu’il touche du doigt le fondement de notre Association, les enfants. Et cela est comme un devoir pour nous de les aider et aussi de contribuer à la réalisation des Objectifs de Développement Durable notamment une éducation de qualité pour tous.
Ekétiinfo : Vous avez lancé à cet effet un appel à financement participatif afin de réaliser ledit projet. Dites-nous, pourquoi avoir choisi le crowdfunding comme mode de financement ?
Naomi Grace Kouamé : Nous avons choisi ce mode de financement parce qu’il est plus ouvert, on peut avoir des financements au niveau national comme international et cela nous permettra de maximiser nos chances de réaliser ce projet. Mais c’est aussi parce que c’est très difficile d’obtenir du soutien de participants ou d’entreprises. On a frappé à plusieurs portes sans retour favorable.
Ekétiinfo : Comment peut-on contribuer à la collecte et qui peut contribuer ?
Naomi Grace Kouamé : La plateforme de contribution est la plateforme Kwendoo qui permet de contribuer par carte Visa et même par Mobile Money. Pour contribuer, il suffit de se rendre sur le lien de la plate-forme, choisir son mode de paiement et contribuer. Tout le monde ( entreprise, association comme particulier) peut y contribuer.
https://www.kwendoo.com/cagnottes/une-ecole-pour-zimokonankro
Ekétiinfo : Quel appel avez-vous à lancer à nos lecteurs ?
Naomi Grace Kouamé : Je tiens déjà à vous remercier pour l’opportunité que vous nous donnez de parler de ce projet assez important pour nous. J’exhorte tous ceux qui nous lisent, à aller sur le lien juste regarder la vidéo et lire les détails de notre prospection et d’agir d’eux-mêmes. Je vous remercie !