Dans une correspondance en date du 26 avril dernier, la Confédération Africaine de Football a demandé aux différentes associations de lui faire parvenir leurs décisions quant à la suite à donner à la saison. L’instance a mentionné la date du 5 mai comme deadline pour la communication des différentes résolutions. Pour l’heure, aucune décision n’a encore filtré de la Fédération Béninoise de Football de façon officielle.
Dans la sous région la position de certains pays est déjà connue. Si le Mali a décidé de faire poursuivre sa saison, le Libéria ou le Burkina Faso ont opté pour l’annulation.
A la date butoir, la décision de la FBF peine à être connue. Selon certaines indiscrétions, la FBF par le biais de son secrétaire général, dans sa réponse à l’instance faîtière, a souligné que la FBF envisage reprendre à la seule condition que l’Etat central lève les mesures de restrictions mises en place pour contrer la propagation du virus. Les mêmes sources indiquent que le comité exécutif s’en remet au délibéré du conseil des ministres de ce 6 mai 2020. En effet, l’Etat béninois pourvoyeur de ressources, à travers ses différentes subventions a son mot à dire. Aussi, se dit-il que les clubs ne voudraient pas se précipiter au risque de voir lesdites subventions leur échapper.
Au sein du bureau dirigeant, les avis divergent quant à une reprise du championnat. Aucune option n’est à écarter, puisque, le gouvernement a assoupli les restrictions en décidant de la reprise des classes pour ce 11 mai. La même décision pourrait s’appliquer au football.
Au cas où, l’arrêt du championnat serait entériné, Ayéma FC serait sacré champion. Un club qu’on n’attendait pas en position de leader au début de la saison.
L’autre équation à résoudre est l’épineuse gestion des montées et descentes. Upi-ONM et l’USS Kraké qui occupent les dernières places pourraient se retrouver en division inférieure. Une échelle plus bas Entente de Kandi et Espoir de Savalou ne verraient pas d’un bon œil leurs efforts annihilés, s’ils ne se retrouvent pas dans l’élite la saison prochaine. La décision des autorités fédérales du Burkina Faso pourrait faire école. Aucun club ne descend et les deux premiers de la ligue 2 montent pour une saison exceptionnelle à 18 équipes. La fédération béninoise pourrait s’en inspirer et s’éviter une éventuelle crise ou des vagues de contestations. Les prochaines heures nous édifieront.