Passées les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2022 auréolées d’un échec, place au bilan, aux perspectives et la prochaine campagne des éliminatoires de la coupe du monde. Un exercice auquel le sélectionneur national des écureuils du Bénin s’est prêté ce jour. Sa reconduction à la tête de l’équipe nationale était aussi au cœur de l’entretien
Cette voix officielle tant réclamée après l’échec de Conakry a enfin tonné. C’est le technicien français lui-même, qui a expliqué les contours de la non qualification des écureuils du Bénin à la prochaine Can. Face à la presse locale, Michel Dussuyer a d’entrée exprimé sa déception. « Je suis animé par un sentiment de déception », a-t-il laissé entendre. Pour lui, les raisons de ce résultat sont sportives. Il argumente cet aspect en déclarant : « sur ce match, il nous a manqué les 2R, le réalisme et la réussite ». Pour le technicien français de 62 ans, l’équipe avait à cœur de se qualifier. Mais au final, malgré la domination et les occasions, la Sierra Leone a mis en place un système pour défendre son avantage jusqu’à la fin ; ce qui a empêché l’atteinte du résultat.
Par ailleurs, Michel Dussuyer est revenu sur l’ambiance dite « pourrie » du vestiaire. Il répond par la négative avant d’ajouter que les petites mal compréhensions ne manquent pas dans un groupe. Mais qu’il a toujours son vestiaire en main. Mieux, « ces problèmes entre joueurs évoqués avaient aussi existé au Maroc lors de la préparation d’avant la Can en Egypte. Mais cela n’avait pas empêché l’équipe de faire ses résultats lors de la compétition », justifie-t-il. Parlant toujours de son groupe, Michel Dussuyer pense que tout ce qui se dit sur les comportements de ses joueurs en terre guinéenne à la veille de la rencontre sont des « allégations mensongères » que ceux qui les distillent « doivent pourvoir argumenter avec des preuves, sinon c’est facile et gênant ».
Reconduit à la tête de l’équipe nationale du Bénin, après une entrevue avec ses employeurs, Michel Dussuyer a parlé pour la première fois après cet acte, signe de renouvellement de confiance. S’il se désole de la gestion faite sur les réseaux sociaux de son avenir à la tête des « Rongeurs », le technicien français se félicite déjà pour cette marque de confiance. Toutefois, il préfère garder pour lui les nouvelles exigences. « Les clauses de mon contrat, c’est entre le ministère, la fédération et moi », a-t-il lâché. Il a néanmoins fait cas de l’objectif, qui est de faire de très bonnes campagnes des éliminatoires de la coupe du monde face au Madagascar, à la RDC et la Tanzanie.