Un gros flou continue de régner dans le petit monde du football Béninois, confronté comme tous les autres pays du monde, à l’épidémie du coronavirus. Pendant qu’ailleurs des pays nourrissent l’espoir de reprendre le chemin des terrains et qu’ici au Bénin les écoles rouvrent les portes, rien n’a été décidé sur le sort réservé aux événements à caractère sportif dont les championnats nationaux de football. La FBF qui attendait une décision assez réconfortante encline d’espoir concernant la reprise des compétitions, a plutôt reçu un coffret de clair sombre. Le conseil des ministres de ce mercredi est resté bien muet sur les mesures à prendre pour la reprise ou non du football. Déception, désarroi pour les férus du cuir surtout ceux qui en vivent. Et pour cause…
certaines interdictions demeurent toujours malgré la levée d’autres barrières sanitaires dont le cordon sanitaire installé qui coupait le pays en deux. Tout d’abord la circulation des bus est toujours interdite. Et pour les présidents de club, faire déplacer les joueurs sans un bus se révèlerait très coûteux et ruineux. Aussi, les mesures concernant le regroupement de plus de 50 personnes restent interdites, et empêchent ainsi une réelle reprise des activités sportives, d’autant qu’une rencontre de football même à huis clos pourrait bien ne pas rester dans cette fourchette.
Pourtant selon la correspondance de la Fédération adressée à la CAF, le championnat pourrait reprendre dans la moitié de juin, si les signaux étaient au vert et sur autorisation du politique. Mais toute analyse faite, le championnat béninois n’est pas prêt de reprendre de sitôt, du moins c’est déjà frappé par le sceau d’une annulation, il ne reste que l’acte officiel.
Et comme ci ça ne suffisait pas, les cas confirmés au Covid 19 ne cessent de s’annoncer. De 96, le Bénin passe à 140. Un mauvais bond qui n’arrange rien et qui met à mal les plans de la FBF.
Si le championnat venait à être arrêté, le Bénin rejoindrait le rang du Burkina Faso, le Libéria, de la France et des Pays-Bas… Un premier en deux ans de mandat sous l’ère De Chacus, qui , a pourtant fait oublier toute sorte d’arrêt spontané du championnat. .