Par voie terrestre, c’est la route nationale inter État 2 qui lie Cotonou à Niamey. Une route vitale pour l’économie de la sous-région. Elle dessert tout l’hinterland. C’est par elle que les marchandises transitent du Port Autonome de Cotonou (PAC) pour le Niger, le Nord Nigéria, le Tchad, le Mali et en partie pour le Burkina Faso. Cette route est à moitié coupée en deux depuis quelques temps. Le pont de Maré Darou (commune de Gogounou) a d’un côté cédé. Le trafic n’est possible qu’à moitié du pont. Il faut sauver vite les meubles.
Le ministre des infrastructures et des transports ne s’est pas ménagé. Pour accélérer les travaux, il a fait une descente sur le pont ce samedi 4 juillet 2020. Une entreprise est déjà choisie pour réparer les dégâts. Et c’est justement l’une des raisons du déplacement du ministre de Cotonou à Gogounou. Repréciser les instructions et rappeler le caractère urgent du chantier. Dans le discours, Hervé Hèhomey va allier assurance au profit des usagers et fermeté à l’endroit des responsables de « SOROUBATE » le groupe choisi pour exécuter les travaux.
La route nationale inter Était 2 est vitale au fonctionnement de l’économie béninoise. Elle fait en très grande partie le Port Autonome de Cotonou surnommé le poumon de l’économie du pays. C’est en réalité de l’euphémisme. Le port est une des parties clées de l’économie de la sous-région. D’où l’urgence de la mise à niveau de ce pont situé à Maré Darou.
Hervé Hèhomey, éviter le match retour
Le ministre des infrastructures et des transports est un revenant au gouvernement. Il avait été débarqué dans des conditions non expliquées. À l’époque beaucoup avaient lié son limogeage à une affaire de pont qui avait cédé toujours dans la même région de l’Alibori. À l’époque disent les sources non confirmées, au lieu de se retrouver sur le terrain à vite réparer les dégâts, le ministre se serait retrouvé dans un meeting. Les choses ont mal tourné. Le chef de l’État a sanctionné. Après plusieurs mois loin du ministère des infrastructures, la leçon est bien sue. Hervé Hèhomey s’est retrouvé sur le terrain aux premières alertes. Ferme dans les instructions de quoi sauver une route qui, si rien n’était fait allait couper le Bénin du Niger, une catastrophe.