L’action appelle la réaction. Les aspirants au métier d’enseignement (AME) pétitionnaires d’un mouvement de débrayage l’apprennent à leur dépens.
L’appel au boycott des cours lancé il y a quelques jours à travers une pétition n’est pas du goût du gouvernement. L’autorité n’a pas tardé à prendre des dispositions pour montrer sa désapprobation face à ce mouvement.
C’est à travers une correspondance signée pour ordre par le directeur de cabinet du ministre chargé des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle et adressée aux directeurs départementaux (Atlantique, Mono, Ouémé), que l’information de la suspension de contrats d’AME a été portée. La raison évoquée par le gouvernement pour justifier cette suspension des contrats, est la violation par les signataires de cette pétition invitant au débrayage, de « l’article 12 du contrat qu’ils ont librement signé ». « En agissant ainsi, ils ont contribué à désorganiser volontairement la bonne marche des établissements et faire perdre aux apprenants des heures de cours » poursuit l’autorité dans sa correspondance.
Cette réplique du pouvoir ne s’est donc pas fait attendre face à cet acte qu’il juge contraire à l’engagement que les AME ont pris.
Cette décision de suspension de contrats d’aspirants au métier d’enseignement (AME) pour fait de grève s’est faite suivre automatiquement par le remplacement des mis en cause qui ne réclamaient que de bonnes conditions de travail. Ces derniers vont débarrasser le plancher pour les suppléants qui sont inscrits dans la base de données.