Enfin la réaction du parti Les Démocrates. Le parti de l’opposition s’est prononcé en fin d’après midi de ce jeudi 03 octobre sur l’affaire liée à la tentative de coup d’état et qui implique Olivier BOKO (homme d’affaires et ami personnel du chef de l’état béninois) et Oswald HOMEKY, ancien ministre des sports de Patrice Talon. Pour le parti de l’opposition dirigé par l’ancien président Boni YAYI, cette affaire est entourée d’un « flou artistique », d’une « confusion ».
Le principal parti de l’opposition rompt enfin le silence sur cette nouvelle affaire de tentative de putsch. Et pour une sortie, c’est une déclaration à charge contre le gouvernement de la rupture qui a été rendue publique par la voix de Guy D. MITOKPE (secrétaire à la communication dudit parti). Quoique cette affaire soit « encore entourée de mystère » le parti de Boni YAYI, condamne toute idée de coup d’état et réitère « son attachement inébranlable aux valeurs d’état de droit, de démocratie et de respect des droits humains consacrées par l’historique conférence nationale de 1990 ».
Et, tout en étant fidèle à ces valeurs, cette formation politique de l’opposition béninoise, rappelle et invite tout le monde au « principe de dévolution du pouvoir politique par l’organisation d’élections inclusives, transparentes et crédibles ». Car, selon ces opposants du Président Patrice TALON, les germes de « cette énième affaire dénoncée par le gouvernement et ses soutiens » résident dans la non organisation « d’élection véritablement démocratique » sous le Président Patrice TALON et la dotation du pays par ses soins « d’un code électoral de vengeance, crisogène et complètement exclusif ». Toujours selon Boni YAYI et les siens, cette nouvelle affaire « révèle la crise politique profonde dans laquelle se trouve notre pays depuis l’avènement de ce régime ».
C’était aussi l’occasion pour le parti Les Démocrates de « recommander aux forces armées béninoises de se déconnecter de la vie politique en vue de respecter scrupuleusement l’engagement qu’elles ont pris à la Conférence nationale de rentrer dans les casernes et de s’en tenir à leur mission régalienne de défense de défense de l’intégrité du territoire national ».