Alors que les élections à la CAF sont prévues pour le premier trimestre de 2021, les supputations vont bon train quant à une éventuelle candidature d’Ahmad Ahmad. Le malgache pourrait se présenter à sa propre succession et briguer un second mandat. Dans les couloirs de l’instance dirigeante du football africain, on évoque aussi les potentiels challengers du candidat actuel. Mais pour le moment, aucune annonce officielle n’a été enregistrée jusque-là.
Porté à la tête de la CAF en 2017 au détriment du dinosaure Issa Hayatou, Ahmad Ahmad symbolisait un renouveau pour le football africain. Mais au fil des mois, la gestion du malgache n’a pas tranché avec les pratiques anciennes. Soupçons de malversations financières, pagaille dans l’attribution des compétitions statutaires, normalisation de la CAF par la FIFA, beaucoup de griefs sont portés contre le comité exécutif actuel. Pour certains observateurs, la CAF navigue désormais à vue.
«Malgré un bilan désastreux marqué par une affaire de corruption, un audit du Bureau Pwc réalisé par la FIFA et une mauvaise gestion qui ne plaident guère en sa faveur, le président de la Confédération Africaine de Football, Ahmad Ahmad mise sur un second mandat consécutif à la présidence de l’instance africaine,» peut-on lire sur le site d’information footafrique.com, qui s’appuie sur des informations de l’un des conseillers du Malgache.
La même source indique que plusieurs membres du comité exécutif se bousculent déjà dans les coulisses pour briguer la présidence. Il s’agit du congolais Constant Omari, le sénégalais Augustin Senghor, l’égyptien Abo Reda ou le marocain Faouzi Lekjaa. Ahmad Ahmad confiné à Madagascar actuellement, a sur les réseaux sociaux démenti l’intention de rempiler qu’on lui prête. « Je lis depuis ce matin des articles de presse faisant état de ma candidature à un second mandat à la présidence de la CAF. Aujourd’hui, toute mon attention se porte sur la gestion du Covid 19. Lorsque j’aurai pris une décision, je l’annoncerai moi-même », a-t-il clarifié.