En marge des travaux de l’Assemblée générale dont la clôture est prévue pour le samedi 06 août prochain et consécutive à l’installation officielle de la section béninoise, le Mouvement des Fédéralistes Sahelo-Guinéens (MFSG) a donné une conférence de presse pour exprimer sa vision de reconstitution de l’espace géographique impliquant les pays de l’Afrique de l’ouest.
Une approche qui se veut panafricaniste et qui vise à promouvoir le fédéralisme comme mode de gouvernance en Afrique de l’Ouest, agir en faveur de la mutualisation des espaces de gouvernance sur un mode fédéral dans le but d’assurer la paix, la démocratie et la prospérité dans la sous-région, rassembler tous les citoyens qui souhaitent promouvoir à terme une confédération Ouest-Africaine entre le Nigéria et la Fédération Sahélo-Guinéenne ; cette entité a vocation à être partie constitutive d’une organisation panafricaine continentale, influer sur les décisions prises par les institutions de la sous-région, en veillant à ce que les intérêts des populations priment sur toute autre considération, dans l’attente de la mise en place d’institutions fédérales disposant, entre autre, d’un véritable gouvernement, entreprendre toute action susceptible de favoriser l’émergence d’une fédération entre les quatorze pays concernés.
Cette fédération doit s’établir sur la base d’une Constitution démocratique adoptée selon la double légitimité des peuples et des Etats fédérés, promouvoir le plurilinguisme dans l’enseignement et la formation en vue de renforcer la communication et les échanges dans la sous-région, renforcer les échanges en Afrique de l’Ouest, notamment entre les apprenants des différents pays, promouvoir les échanges entre les apprenants et les entreprises de différents pays de la sousrégion, promouvoir les conditions de développement de grappes industrielles en Afrique de l’Ouest et enfin mobiliser en particulier les jeunes dans le but de les ouvrir aux opportunités d’emplois et de production de richesses à l’échelle de la sous-région.
Le conférencier, le professeur Edgard Gnansounou a d’entrée, relevé certains goulots d’étranglement à ce projet novateur qui, à court et long terme, devrait déboucher sur une politique commune en matière d’appartenance géographique, une justice et une sécurité commune. Le fondateur du MFSG va mettre un accent particulier sur l’industrialisation pour maximiser la croissance économique et donc résoudre l’épineuse question de l’employabilité des jeunes. Une dynamique qu’il soutient par la construction des infrastructures d’éducation, créer des conditions favorables en vue de la libre circulation des personnes et des biens, de manière à briser les frontières artificielles.
Dans cette nouvelle campagne de mutualisation des enjeux politiques, économiques, sociaux, etc en Afrique de l’ouest, le conférencier principal propose deux blocs, notamment la fédération du Nigeria et la fédération décentralisée, prenant en compte tous les autres pays de la sous-région ouest-africaine. Les pays garderont leur souveraineté et leur autonomie de gestion, mais se retrouveront au sein de grands ensembles pour mutualiser les efforts et augmenter les possibilités de développement.
Une option qu’il justifie d’abord par l’étendue géographique de l’Afrique de l’ouest et les énormes ressources aujourd’hui mal exploitées et mal redistribuées. Professeur Edgard Gnansounou va plus loin dans sa vision d’une Afrique de l’ouest plus unie et plus solidaire en proposant la mise en place d’une Confédération qui doit chapeauter les deux blocs et au sein duquel se prendront de grandes décisions pour le développement intégré et durable des pays membres.
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