C’était le 4 novembre, le Togo annonçait son incapacité à organiser le tournoi qualificatif des U-20. Raisons évoquées, COVID-19. Repoussé alors à une date ultérieure, les choses se précisent et le Bénin entre en jeu.
Lomé devrait entrer en effervescence à partir du 18 novembre prochain. Mais ce 4 novembre notamment, la Fédération Togolaise de Football (FTF) dans un communiqué, se tablant sur la pandémie de la COVID-19, annonçait un report sine die de la compétition. Mais l’UFOA semble être pressée, le Bénin aussi. Cotonou reprend la main.
Contrairement aux annonces faisant état du Niger et du Ghana comme les prochains organisateurs de ce tournoi, votre journal a pu avoir d’éléments des sources bien renseignées qui précisent que ces qualificatifs vont, bel et bien, se dérouler au Bénin dans la première quinzaine de décembre 2020. Et pour cette raison, l’instance Ouest-africaine et le Bénin ont déjà démarré les démarches nécessaires pour une organisation réussie.
Le jeu de chaise musicale
Le Bénin qui de son côté, préparait activement l’organisation des qualificatifs des U-17 (prévus pour se dérouler sur la période du 05 au 20 décembre, Ndlr) laisse cette compétition à son voisin le Togo qui sera dans la fièvre du foot dans la deuxième quinzaine du mois de décembre . Comme dans un jeu de chaise musicale, c’est la parade trouvée par l’UFOA pour d’une part, rattraper les fonds décaissés au profit du Togo dans le cadre de l’organisation qui désormais revient au Bénin. Par le même truchement, le Togo qui risquait une éventuelle sanction s’en sort plutôt bien. Le pays s’est bien défendu face à l’instance sous régionale, brandissant des éléments prouvant la montée de la pandémie dans le grand Lomé et sa volonté de toujours accueillir la compétition.
Cette redistribution des rôles où le Bénin reprend au Togo les éliminatoires des U-20 et concède à celui-ci les U-17, permet aussi à l’UFOA de contrôler sur place comme prévu par le règlement du tournoi, l’âge des joueurs de chaque équipe participante. Un contrôle à travers les examens du test IRM qui ne pourrait se faire à Cotonou en raison de l’absence d’un centre agréé par la CAF pour une telle mission.