Politique : Moele-Bénin perd des os

Comme c’est de coutume à l’approche de chaque explication électorale au Bénin, la prochaine présidentielle de 2021 s’annonce déjà avec beaucoup d’intrigues. Si pour les uns l’objectif c’est d’obtenir la reconnaissance légale, pour d’autres c’est comment gagner les élections. Et tout ceci passe par des défections et ralliements; Moele-Bénin ouvre le bal.

Le parti Mouvement des Élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin) doit continuer sa marche vers l’inconnu sans certains de ses membres fondateurs.

Jacques Ayadji doit faire des soustractions dans son rang. Au nombre de cinq (05), ces membres fondateurs, tous de la 5è circonscription électorale, quittent la barque qui selon eux navigue à vue. C’est par voie d’huissier à travers une signification de correspondance valant démission collective, que ces anciens camarades du Directeur général des infrastructures, ont fait savoir leur désir de tourner dos au parti. Au nombre des raisons évoquées par les démissionnaires, on peut citer ce qui est classique : « convenances personnelles ». Mais plus loin, Phillipe Hossou, Didier Boris Adikpéto, Ayayi Éklu, Gildas Mégniha, Odilon Salanon, Jean K. Kotto et Antoine Houinsavi ont justifié ce départ par « l’incapacité du parti à prendre part à la moindre consultation électorale dans notre pays depuis sa création ». Une situation qui les amène à « décider en toute responsabilité » de se retirer du parti à compter du lundi 12 octobre 2020.

Cette démission collective qui intervient juste au lendemain de la confirmation du choix du candidat (Patrice Talon ndlr) pour la présidentielle de 2021, ravive les débats sur les vraies motivations de ce parti légalement constitué selon les textes de la république et l’originalité qu’est la sienne dans l’animation de la vie politique sans compétition mais à travers des activités statutaires et scientifiques en son sein.

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