C’est une exigence plutôt extrême du peuple malien dans un contexte de crise sanitaire. Il réclame la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta.
Pour exprimer leur ras-le-bol face à »la mauvaise gestion, l’insécurité, les détournements de fonds publics dans les projets, la corruption et le tripatouillage des votes », ils sont sortis par millier dans les rues de Bamako la capitale. C’est à l’appel des leaders politiques, religieux et associatifs.
L’une des conséquences directes de cette manifestation, le grand marché de Bamako et certains petits marchés ont dû fermer leurs portes.
Les autorités ont très vite réagi face au mouvement d’humeur. Elles ont fait positionner les forces de l’ordre sur les lieux sensibles de la capitale. L’armée aussi est entrée en jeu et surveille de près des lieux stratégiques dont les garnisons.