Il a fallu quatre ans pour que le Bénin change radicalement de visage. Les nouvelles options de développement définies au sommet de l’Etat s’offrent une originalité à nulle autre pareille. Après l’euphorie observée au lendemain de la transition politique d’avril 2016 et ayant consacré la victoire du candidat de la rupture, le président Patrice Talon n’a pas mis du temps pour se mettre en vedette. Tant il est décidé à soigner l’image écornée du Bénin devenu un pays sinistré à tous les niveaux. La tâche est immense. Mais avec courage et détermination, le compétiteur né s’est mis à l’œuvre. Avec foi et conviction, il ouvre de grands chantiers. Des chantiers qui n’ont pas permis à ses prédécesseurs de trancher sur des questions assez cruciales. A l’opposé donc de ceux qui l’ont précédés dans la gestion du pouvoir d’Etat, le président Patrice Talon n’est pas obnubilé par un second mandat. Il travaille comme s’il devrait quitter le pouvoir demain. Une démarche assez rare dans les pratiques des dirigeants politiques. Le style présidentiel de l’actuel locataire de la Marina ne court pas les rues. Talon n’est pas du genre à faire dans le populisme. C’est un personnage pragmatique. A plusieurs occasions, il l’a prouvé. Il a horreur de la politique du grand bruit. Depuis qu’il est à la tête de la Magistrature suprême, il a pris des décisions courageuses.
Les chefs-lieux de départements
La première grande réforme qui reste dans la mémoire collective des populations est incontestablement les chefs-lieux des départements. On s’attendait même à ce qu’il privilégie sa région natale, la ville de Ouidah. Mais en homme averti, le chef de l’Etat a déjoué les pronostics. Il a surpris plus d’uns. Les petites tensions soulevées par cette décision ont été très tôt rangées. Tant le chef de l’Etat a usé de la diplomatie pour expliquer le bien-fondé de sa décision. Et depuis tout est rangé dans l’ordre.
Libération des espaces publics
A ce niveau également, d’aucuns avaient annoncé des soulèvements populaires. Mais aujourd’hui, on se rend compte que la ville de Cotonou et environs sont très aérées. L’opération de libération des espaces publics n’a pas rencontré de résistance comme les mauvaises langues l’ont prédit. Les Caterpillar et autres engins lourds sont passés sans que personne ne bronche. Sous la supervision des préfets dont les administrations territoriales sont concernées, l’opération a été conduite avec grand succès et même parfois avec la participation active des populations dont certaines ont compris très tôt l’importance de l’opération en libérant par elles-mêmes les terres pleins centraux. Ces constructions de fortune qui servaient de refuge aux hors-la-loi détruits. La ville de Cotonou est libérée de ces encombrements qui sont à la base de nombreux drames sociaux.
La question de l’énergie
Voilà encore un domaine où les prédécesseurs du président Patrice Talon ont échoué lamentablement. Mais depuis l’avènement de la Rupture, on peut faire l’heureux constat que le délestage a reculé d’un cran. Le chef de l’Etat a trouvé la parade idoine pour garantir aux Béninois l’énergie électrique en permanence. Aujourd’hui, l’économie nationale tourne à plein temps. Le gouvernement en place a consenti de gros moyens financiers pour offrir aux populations cette denrée qui se faisait très rare par le passé. Les longues coupures de courant sont de lointains souvenirs et l’opinion publique s’accorde à reconnaître qu’on ne peut rien reprocher au président Patrice Talon à ce niveau. Le gouvernement de la rupture a entamé la construction de 2000 mètres de lignes électriques dans le village de Awaya (Dassa- Zoumé); la construction d’une centrale thermique de 120 MW implantée à Maria-Gléta; la construction des travaux d’électrification sur 4.55km au quartier yamadjako, 3e arrondissement Ouidah. A tout ceci, s’ajoute Maria-Gléta 2 où le Bénin tend réellement vers son autonomie énergétique.
Les défis sécuritaires
La libre circulation des personnes et des biens est une réalité évidente sous le Nouveau départ. Les braquages mains armées, vols, criminalité, etc., ne sont plus d’actualité. Les frontières de l’insécurité ont été systématiquement réduites. Avec l’avènement de la Police républicaine, la hiérarchie décisionnelle est à sens unique. Avant les ordres venaient de partout. Tout le monde est chef au point où il était difficile aux hommes en uniforme d’agir promptement. Les voix étaient donc discordantes. Le président Patrice Talon a réussi à trouver la formule idéale pour permettre aux forces de sécurité et de défense de se mettre constamment au service de la République même s’il reste beaucoup à parfaire pour contenter les ex gendarmes qui se sentent toujours lésés. Constat, les malfrats et autres divorcés sociaux sont poussés dans leur dernier retranchement. On assiste à une reconversion totale dans les rangs des hors-la-loi qui ont compris qu’ils pourraient faire autre chose pour gagner leur vie. Le niveau d’alerte de la sécurité au Bénin est si dense que ce serait un risque de vouloir troubler la quiétude des populations. Avec l’avènement de la Police Républicaine, tout est rentré dans l’ordre. La pègre cybernaute n’a plus de répit. Elle est pourchassée, traquée et démantelée par les éléments de la police républicaine. Les maisons qui hébergent les ‘’gaymen’’ sont perquisitionnées, les cybercafés subissent les assauts policiers. Face aux indignations populaires suscitées par les crimes rituels dont sont instigateurs les voyous du net, communément appelés gaymen, les autorités policières sont sorties de leur nonchalance. Les agents de la police républicaine ont mené une série d’attaques-commandos pour dénicher les délinquants dont les pratiques occultes mettaient en péril la quiétude nationale et la paix sociale.
La lutte contre la corruption
Bien avant sa prise de pouvoir en avril 2016, le candidat Patrice Talon a fait savoir qu’il lancera une lutte implacable contre la corruption et ses corollaires. Quatre ans après, l’état des lieux augure d’un lendemain meilleur en ce qui concerne l’éradication de ces fléaux rebelles. Plus rien ne peut arrêter la détermination et le courage du chef de l’Etat à décourager ceux qui s’illustrent dans la mauvaise manipulation des ressources financières de la nation. En effet, la Brigade économique et financière a eu beaucoup de clients, ces quatre dernières années. Des cadres indélicats qui ont commis des impairs de gouvernance sont contraints d’aller justifier leur forfait. Ce que le Bénin a gagné suite à la lutte contre la corruption est énorme. Nombreux sont ces larcins publics qui ont rendu gorge. Le règne de l’impunité relève désormais d’un passé lointain, vu les mésaventures que subissent certains cadres qui ne résistent pas aux gigantesques pots-de-vin à eux tendus.
Les réformes administratives
L’administration de développement tant rêvé par les populations est aujourd’hui une réalité perceptible. Les manœuvres dolosives qui avaient cours dans l’administrative et qui privent le trésor public de ressources financières adéquates, sont systématiquement bannies. Nombreux sont aujourd’hui les cadres qui ont peur de s’illustrer négativement dans la mauvaise manipulation des deniers publics. Les nouvelles options définies se parent d’une résonnance particulière. Le service public s’offre une certaine originalité. Les fonctionnaires de l’administration sont disciplinés et poussés vers l’excellence. La gabegie, le laisser-aller, le favoritisme, l’inconscience professionnelle et le mythe de la personnalité ne sont plus les choses les mieux partagées. La tendance est à compétence, le savoir-faire et le savoir-vivre. Des vertus qui ont entre-temps déserté le forum.
La fronde sociale
Le président Patrice Talon est l’un des rares chefs d’Etat à ne pas s’affoler face à la fronde sociale. Les revendications des travailleurs dans tous les secteurs ont fait l’objet d’une attention particulière. Tant le président de la République a été très diplomate pour convaincre les partenaires sociaux de l’urgence de viser la nation avant tout. Sans grands discours, le premier Magistrat de la nation a obtenu l’accord de principe des responsables syndicaux qui ont déposé à tour de rôle les armes. Ils ont compris que le patriotisme doit primer sur toute autre considération. Ce qui n’était pas possible, s’il n’avait pas en face d’eux, un président très ouvert au dialogue et qui s’est utilisé les mots justes pour faire entendre raison. Là où ses prédécesseurs étaient obligés de tempêter et même contraints de mettre le trésor public à contribution avant de voir céder les partenaires sociaux, le président Patrice Talon a tout simplement usé de son intelligence pour obtenir gain de cause.
La croisade contre les faux médicaments
A ce niveau, le président Patrice Talon a laissé des empreintes indélébiles, tant le sujet est sensible et concerne avant tout la santé des populations. L’histoire retiendra que c’est sous son règne qu’une véritable lutte a été menée contre les faux médicaments. Ici encore, c’est sans bruit ni tapage que le combat a été mené avec grand succès. La destruction du grand marché d’Adjégounley au marché Dantokpa avec, dans la foulée, l’interpellation des grossistes-répartiteurs a sonné le glas de ce secteur informel qui a connu une animation à nulle autre pareille. Or, il était difficile de prévoir une issue aussi facile de la croisade contre les faux médicaments, vu les acteurs qui interviennent. De grands fortunés qui, jusqu’à la veille du déclenchement de l’opération Pangea 9, étaient considérés comme les intouchables de la République. Mais le président Patrice Talon a prouvé à la face du monde qu’il est vraiment un compétiteur né.
La production record du coton
Cette performance était attendue depuis bien des années. Il a fallu l’avènement de la Rupture pour que cela soit possible. La production record du coton est aujourd’hui une réalité effective. Ceci grâce au management du président de la République qui a su mettre tous les moyens à contribution pour que la barre des 500 mille tonnes soit atteinte. Jamais par le passé, le Bénin n’a réalisé une telle performance. Avec les instructions données aux responsables de l’association interprofessionnelle de coton (AIC), l’or blanc amorce une nouvelle dynamique. Le coton béninois sort complètement la tête de l’eau. Tant les soins à lui apportés par le gouvernement béninois ont porté leurs fruits. Le contraire aurait étonné n’est pas ?
La lutte contre l’essence de contrebande
C’est tout simplement le graal, l’apothéose des réformes. Qui l’eut cru ? C’est ce qui manquait pour faire disparaître totalement la vente de l’essence frelatée au Bénin. Le nouveau code pénal voté à l’Assemblée nationale reconnaît la vente de l’essence frelatée comme une infraction. A ce titre, tout contrevenant à ces dispositions encourt de lourdes sanctions qui pourraient déboucher sur des poursuites judiciaires. Aucun chef d’Etat n’a eu le courage de prendre une telle décision, tant cela pourrait empiéter sur leur cote de popularité. Mais Talon n’est pas toujours pas obsédé par un second mandat semble-t-il. Il travaille au nom de l’intérêt supérieur de la nation. Visiblement, le président Patrice Talon est l’homme des exploits. C’est l’un des rares chefs d’Etat qui a pris des décisions courageuses et qui n’ont pas suscité de grands remous au sein de la population.
Réformes institutionnelles et politiques
La grande muette n’en est pas épargnée des nombreuses réformes institutionnelles menées par le président Patrice Talon. Elle a connu de profondes transformations portant sur son organisation et son fonctionnement. La Loi N°2017-41 portant création de la Police républicaine en République du Bénin est donc l’une des innovations en matière de législation sous le gouvernement de la Rupture. Depuis le 1er janvier 2018, la fusion entre la Police et la Gendarmerie a été une réalité. Dans la foulée, la création d’une juridiction exceptionnelle à savoir : La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) vient renforcer l’arsenal juridique au Bénin. Dernière-née des institutions au sein de la maison judiciaire, la Criet fait déjà forte sensation. En outre, l’environnement politique béninois vient d’être assaini avec la réforme du système partisan et notamment le nouveau code électoral. Ces deux grands instruments juridiques font désormais du Bénin l’un des rares pays à engager des réformes devant conduire à un apurement des partis politiques dont le nombre ne cesse d’accroître.
Infrastructures routières
L’un des gros projets qui retient l’attention est bien évidemment la relance de la route des pêches. Les travaux confiés à l’entreprise ADEOTI évoluent à grands pas. Viennent ensuite les travaux d’aménagement et de bitumage de la route Cococodji-Hêvie-ouedo-Calavi-Kpota en double voie ; l’aménagement et le bitumage de la voie Zagnanado-Baname-Paouignan ; l’aménagement et le bitumage de la voie Covè-Banamé ; le pavage de l’axe Ceg vedoko-carrefour Zézouné-Sainte-Rita et pavage axe Vons Funai-Fifadji; pavage vons Lapin-Pavé Sainte-Rita; le bitumage de l’axe Womey-pharmacie concorde, pont y compris; l’aménagement et le bitumage de la voie Porto-Novo-Misseéréte-kétou; le bitumage de l’axe Natitingou-Boukoumbe-Korontiere; le bitumage de l’axe Djougou-Pehunco-Banikoara; la construction en BOT de l’aéroport de Glo dont les travaux d’enquête sont achevés; le bitumage de la route Pobe-Adja-Ouèrè-Ouinhi; la construction du pont reliant Tovêgbamè à Adjohoun; le pavage du trafic local échangeur Godomey-Pahou dont les études sont en cours; le bitumage des ruelles anciennes maison de la radio, travaux confiés aux Génie militaires, etc. sont autant de réalisations dans le but de densifier le réseau routier national. Le projet Asphaltage phase 1 qui prend en compte 44 rues à bitumer et paver et dont les travaux sont déjà dans leur phase active vient compléter la politique gouvernementale en matière de grands travaux. Preuve que le président Patrice Talon est un grand architecte de développement.
Le Bénin en marche
En faisant l’option des agrégats économiques, le gouvernement de la Rupture engage le Bénin dans la voie d’un développement durable. Le changement est perceptible à tous les niveaux. Le processus de réforme politique, économique et sociale engagée actuellement par le président Patrice Talon fait son bonhomme de chemin. Des efforts reconnus à sa juste valeur par la communauté internationale et les organisations sous régionales. Les réformes politiques et institutionnelles changent radicalement le visage du pays. Le projet Arch ; la construction d’un hôpital de référence à Abomey-Calavi, la construction d’infrastructures routières à Abomey-Calavi, Porto-Novo, Dassa, Savalou, Djougou, Missérété, Pobè, etc ; la transparence dans les concours d’entrée à la fonction publique, les microcrédits aux plus pauvres, la création des cantines scolaires, la fusion de la police et de la gendarmerie pour assurer une sécurité optimale aux populations sont autant de défis réalisés en un temps record par le grand architecte de développement, Patrice Talon. Sous son management éclairé, le pays enchaîne des performances à tous les niveaux. La barque du Nouveau départ poursuit tranquillement son parcours et s’empresse à rallier sa destination. En déclarant en mai 2016 : « Je rêve que les Béninois me portent en triomphe dans cinq ans », le président Patrice Talon se montre très actif sur les fronts de développement. Il affiche chaque jour un pragmatisme qui ne dit pas son nom. Pour lui, le Bénin révélé ne doit pas se militer aux théories fumantes. Seule l’action aura le mérite d’asseoir une croissance économique soutenue, gage de prospérité partagée.