La fumée blanche est sortie dans la soirée de ce mardi. 48 heures après la prestation de serment, le peuple Béninois a découvert à travers un communiqué l’équipe qui va amorcer le second mandat avec Agbonnon (surnom du Président de la République du Bénin, ndlr).
Le constat fait dans cette équipe, est que Patrice Talon a gardé la majorité de ses ministres avec qui il a terminé son premier quinquennat avec juste deux entrées, (Yves Kouaro Chabi de l’Union Progressiste) au département de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle, puis Raphaël Akotègnon (du Prd) qui prend les rênes du ministère de la décentralisation et de la gouvernance locale.
Du côté des départs, on peut citer Sacca Lafia, ancien ministre de l’intérieur et de la sécurité publique (désigné par l’Assemblée nationale pour siéger au conseil électoral), Mahugnon Kakpo désormais ex-ministre de l’enseignement secondaire et de la formation professionnelle et enfin Alain Orounla, ancien ministre de la Communication. Plus particulier comme constat, c’est la suppression du département de la communication et des postes dont les attributions seront désormais affectées à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (Haac) a justifié le président de la république ce mardi soir sur la télévision privée E-Télé en ces termes : « La Haac s’occupera de la formation et de la subvention des médias. Nous ferons les annonces bientôt ». Puis « Il est inacceptable que aujourd’hui nous continuons de faire les même erreurs. Je ne veux pas que mon action soit comparée autour de nous. Faisons comme au Japon, USA ailleurs. Celui qui s’occupe du bon fonctionnement des médias ne peut pas être encore membre du gouvernement […]. La communication doit être détachée de la propagande » a renchéri Patrice Talon. Quant à la poste, elle sera désormais sous tutelle du ministère de l’économie et des finances.
Toujours au titre des aspects marquants dans ce nouveau gouvernement, c’est l’élévation au titre de ministre d’État de Romuald Wadagni qui a toujours les commandes de l’économie et des finances. Alassane Séïdou de son côté va connaître son 4è poste ministériel depuis l’avènement de la rupture (après la santé, les transports et infrastructures, la décentralisation) avec ses nouvelles fonctions du patron des flics (Ministre de l’intérieur et de la sécurité publique).
Notons que Wilfried Léandre Houngbédji, ex directeur de la communication de la présidence est désormais secrétaire général adjoint et porte- parole du gouvernement.