Coup de tonnerre. Le président de la Fédération Guinéenne de Football (Féguifoot) ne se succédera pas à la tête de l’instance dirigeante du football guinéen. Et pour cause !
Pour une surprise, c’en est une. Alors que sa réélection était presque consommée, Antonio Souaré, de source introduite, lâche le combat. Il aurait, en attendant l’officialisation pris la décision de se retirer de la course devant conduire à l’élection du prochain président de l’instance dirigeante du football guinéen. Antonio Souaré (qui avait réussi à trouver le consensus avec Kerfala Camara alias KPC, un sérieux challenger), s’est retrouvé face à une autre solide muraille. La Fédération Internationale de Football Association (FIFA).
En effet, dans un courrier transmis au secrétariat de la Feguifoot, la FIFA a appelé la commission électorale à réexaminer la candidature du patron du Horoya AC rappelant que « Monsieur Antonio Souaré est sous le coup d’un jugement prononcé le 09 mars 2021 par la chambre du jugement de la commission d’éthique de la FIFA, dans lequel ce dernier a été considéré coupable de violation du code d’éthique de la FIFA ».
Face à cette injonction de l’instance mondiale, et malgré le fait que le Tribunal arbitral du sport (Tas) n’ait pas reconnu Antonio Souaré, coupable de violation du code d’éthique de la FIFA et l’autorisant à continuer ses fonctions à la FIFA, la CAF et à la Feguifoot, l’actuel président et candidat à sa propre succession se désiste. Selon le patron du Horoya AC, cette décision émane de son souci de « préserver les intérêts supérieurs du football guinéen » d’une part, et de « réorienter mes actions vers d’autres secteurs du développement du football et du Sport en général » d’autre part, peut-on lire dans son message.
Ce désistement est entre autre une façon voilée d’éviter le bras de fer avec la FIFA qui menacerait d’une sanction sur la fédération guinéenne de football en cas de réélection de Mamadou Antonio Souaré. Aussi, ce retrait de la 4è richesse de la République de Guinée de la course sonne un nouveau rebondissement dans cette élection prévue pour le 14 mai prochain après son premier report qui risque de connaître un nouveau sur demande de quelques membres du comité exécutif en vue de permettre à la commission électorale de connaître d’autres candidatures et de les examiner.