Le président de l’ONG Urgences Panafricanistes s’est de nouveau pris à la gouvernance du président Patrice Talon. Pour l’activiste Franco- Béninois, la démocratie n’est pas la répression et la constante intimidation. Plus loin, il n’est pas resté sourd sur l’actualité la plus brûlante de la scène politique.
Dans la journée de ce dimanche 07 Mars 2021, ce dernier a fait une analyse critique de l’arrestation de la candidate recalée de l’opposition, Réckya Madougou dans le cadre de l’élection présidentielle du 11 avril 2021. Pour l’activiste, « ces dernières années ont vu apparaître une série de répressions qui vient de l’actuel régime béninois et qui vise uniquement l’opposition. Certains dans le meilleur des cas ont pu s’exiler pour échapper aux geôles rupturiennes. D’autres n’ont pas eu le temps d’avoir cette chance », a-t-il rappelé. Et d’ajouter « La dernière personne détenue en date, se trouve être Réckya Madougou. Une femme battante qui est qualifiée de démocrate pendant que de l’autre côté, la majorité présidentielle la qualifie d’élément déstabilisateur de la nation ». Il va plus loin en insistant que : « La démocratie n’est pas la répression et la constante intimidation ». Tout en réaffirmant sa position sur la personne de Réckya Madougou qui, selon lui, fut la conseillère de Faure Gnassingbé, l’un des plus grands combattants de la France-Afrique, Kèmi Séba soutient que « le Bénin n’est pas une propriété privée du président Talon ou de quelconques politiciens dans laquelle, dès lors qu’une voix dissonante émerge, elle se fait embastillée, diabolisée ou contrainte en exil » . Une situation qui ne peut plus durer, s’est indigné l’activiste Franco- Béninois.