Au mépris de la décision de maintien de la fermeture des boites de nuit et autres, il y a de ces lieux de divertissement qui fonctionnent quasiment comme en temps normal dans la ville de Cotonou notamment. Si dans le rang de leurs promoteurs certains se sont conformés aux injonctions des autorités de fermer leurs espaces jusqu’à nouvel ordre, d’autres par contre ont pris l’initiative de braver les décisions en procédant à la réouverture clandestine de ces lieux, potentiels endroits à hauts risques de contamination de la maladie. Ainsi, l’on peut se rendre compte de diverses animations à l’intérieur sans l’observance bien entendu des mesures barrières prescrites dont la distanciation sociale d’un mètre entre personnes et le port systématique des masques.
Un triste constat qui ne profite à personne si non qu’aux chefs d’orchestre que constituent ces promoteurs qui assurément asphyxiés financièrement n’ont trouvé d’autres solutions que de recourir à la réouverture clandestine de leurs boites en outrepassant toutes les décisions. Quoi que difficile, d’autres n’ont pas hésité à se conformer à ce qui semble être à leurs yeux une solution idéale pour freiner le mal. Et si l’on s’accorde sur le fait que force doit rester à la loi, le gouvernement est appelé à démanteler ces boites de nuit qui défient la loi ainsi que leurs promoteurs au nom de la préservation de la santé publique.