Oser crever des abcès sous nos cieux n’est pas chose aisée. Mais comme le dit l’adage, ‹‹ essayer c’est déjà courageux ››, elle a mis le pied dans la fourmilière tout en étant consciente des conséquences. A travers son ouvrage ‹‹Bris de silence ››, Angela Kpeidja a fait œuvre utile. Un an après publication du Chef-d’œuvre, l’auteur revient sur les traces de ce fléau qui continue de détruire.
La lutte contre le fléau du harcèlement moral, sexuel dans notre société continue d’être son cheval de bataille. Lasse, elle ne l’est pas. Quoique toujours soucieuse du silence que bon nombre de victimes du harcèlement sous toutes ses formes peinent à briser.
Dans un post sur sa page Facebook, d’une part, Angela Kpeidja se désole du fait que le combat reste la chose d’une minorité. A cet effet elle déclare : ‹‹elles ne veulent pas s’exposer. Elles préfèrent chérir leur zone de confort et construire leur château sur les ruines des plus audacieuses ››. D’autre part, elle se félicite de ce courage qui était un couteau à double tranchant. Sa façon à elle de célébrer l’an un de cet ouvrage considéré comme un pavé jeté dans la mare, puisqu’elle a ‹‹ puisé force, courage, humilité›› pour raconter ‹‹les violences sexistes et sexuelles subies à l’université et en milieu professionnel ››. La pièce théâtrale de Bris de silence, elle la promet pour bientôt.