C’est un marché prolifique, mais également source de pollution environnementale. Le secteur de la commercialisation d’eau conditionnée en sachets au Bénin nécessite un assainissement. C’est ce qui justifie les séances de sensibilisations initiées par le ministère de l’industrie et du Commerce (MIC) à travers la Direction départementale de l’Industrie et du Commerce (DDIC) de l’Atlantique et du Littoral.
Les acteurs de la commercialisation d’eau conditionnée en sachets du Littoral et de l’Atlantique ont été sensibilisés sur les bonnes pratiques hygiéniques. Déroulées en deux phases, ces séances de sensibilisation ont permis aux acteurs intervenant dans ledit domaine de se mettre en accord sur la qualité d’eau à offrir aux populations, avec les normes requises et le respect de l’environnement. Une rencontre de donner et du recevoir dont le but est « d’amener les fabricants d’eau conditionnée en sachets à fournir aux populations de nos départements de l’eau potable produite dans le respect de la réglementation en vigueur, et de sensibiliser sur l’abandon de l’utilisation des sachets non biodégradables ». C’est bien ce qu’a rappelé la Directrice départementale de l’Industrie et du Commerce de l’Atlantique et du Littoral lors de ces séances qui se déroulées respectivement à l’Infosec de Cotonou pour les promoteurs du Littoral et le Centre CIBAKO d’Abomey-Calavi pour les opérateurs économiques du département de l’Atlantique.
Pour cette deuxième étape qui s’est déroulée le jeudi 30 juillet 2020, la séance de sensibilisation des producteurs d’eau conditionnée en sachets du département de l’Atlantique a mobilisé plus d’une cinquantaine de participants. C’est M. Djoulé SABI BOUM, Secrétaire général adjoint du Ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC) qui a ouvert les travaux. Au nom de la ministre empêchée, il a rappelé les objectifs majeurs de la rencontre qui sont de deux ordres : le renforcement des capacités productives des entreprises intervenant dans le domaine de l’eau et la protection du consommateur. Par conséquent, il a mis chacun devant ses responsabilités afin que leurs activités ne soit pas source de maladie et aussi de dégâts environnementaux. Avant lui, la Directrice départementale de l’Industrie et du Commerce (DDIC) de l’Atlantique et du Littoral a souhaité la bienvenue aux participants. Pour Mme Hermine HODONOU SAVI, l’activité « L’EAU C’EST LA VIE » vise à amener les fabricants d’eau conditionnée en sachets à fournir aux populations de l’Atlantique de l’eau potable produite dans le respect de la réglementation en vigueur et de les sensibiliser sur l’abandon de l’usage des sachets plastiques non biodégradables. Elle a invité ses interlocuteurs à plus d’hygiène sur les lieux de fabrication des produits, et à observer les gestes barrières dans ce contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19.
Pour Mme Paulette EKI KOUKPONOU, Représentante du Préfet de l’Atlantique, le Gouvernement travaille pour le bien-être des populations. Et cette séance arrive au bon moment afin de permettre aux acteurs de la chaîne de consommation des produits, communément appelés « PURE WATER », de s’enquérir de la réglementation en vigueur afin de préserver la santé des populations, mais aussi l’environnement.
Au cours des travaux, les participants sont justement sensibilisés sur le respect de la réglementation régissant la commercialisation des eaux conditionnées, le cadre réglementaire et juridique concernant la qualité de l’eau et l’abandon de l’usage des sachets plastiques non biodégradables. La plupart des participants ont reconnu le bien-fondé de la séance, mais aussi demandé à l’État de mieux les assister pour que tout se passe bien.
Au-delà des recommandations formulées, la DDIC a demandé aux participants de mettre en pratique les informations reçues, et surtout se remettre en cause dans leur union. Car, le Gouvernement n’a nullement l’intention de mettre les promoteurs d’eau conditionnée en sachets en difficulté, mais plutôt de les aider à retrouver le chemin de la bonne pratique en la matière. Elle a informé que sous peu, une mission de contrôle sera sur le terrain pour apprécier, voire sanctionner les récidivistes.