La mort de George Floyd lors d’une interpellation par la Police est la cause de plusieurs vagues de manifestions aux Etats-Unis et même en dehors. Ce lundi, c’est à une autre forme de manifestation à laquelle fait face le pays de Donald Trump. La Chine et l’Iran se sont montrés agressifs envers le pays dans des déclarations. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a évoqué les troubles dans plusieurs villes des américaines qui constituent selon lui le signe de «la gravité du problème du racisme et de la violence policière aux États-Unis». Zhao Lijian qui a notamment fait un rapprochement de la crise américaine à celle qui a secoué dernièrement la région semi-autonome chinoise de Hong Kong. Il estime de ce fait que la réponse de Washington contre les dérives policières sur son territoire sont «un cas d’école de leur deux poids – deux mesures de renommée mondiale». « Pourquoi Les USA traitent-ils en héros les partisans de la violence et de la soi-disant indépendance de Hong Kong, tout en qualifiant ceux qui dénoncent le racisme d’émeutiers » s’interroge-t-il avant de conclure que des forces étrangères sont responsables de l’agitation à Hong Kong.
L’autre puissance qui reçoit également des pressions des Etats-Unis, l’Iran a saisi cette occasion pour lancer des piques à Donald Trump. Dans une conférence de presse, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères là aussi a d’abord affiché une ironie de compassion : «Au peuple américain : le monde a entendu votre cri sur l’état de l’oppression. Le monde est à vos côtés» avant de lancer «et aux fonctionnaires et à la police américains : arrêtez la violence contre votre peuple et laissez-le respirer». Pour Abbas Moussavi, c’est regrettable la manière dont l’administration Trump gère la crise : «Nous regrettons profondément de voir le peuple américain, qui cherche pacifiquement le respect et non la violence, être réprimé sans discernement ».
Pendant ce temps, les manifestations ne faiblissent pas aux Etats Unis malgré les arrestations.