Le sort du journaliste Sossou est toujours entre les mains des juges de la cour d’appel de Cotonou. Le procès en appel reporté sous huitaine le 28 mars dernier, a effectivement eu lieu ce mardi.
L’audience d’aujourd’hui a été l’occasion pour la défense de démonter techniquement l’idée du « harcèlement » défendu par le ministère public. Pendant trois heures, les débats ont été houleux pour accoucher sur un délibéré programmé pour le 19 mai prochain. Mais avant, le procureur général dans sa réquisition a réclamé cette fois-ci 12 mois ferme contre le journaliste au lieu de 18 pour une amande de 500 000 F CFA au lieu 200 000 en première instance. La défense de son côté, a plutôt dans sa plaidoirie, demandé la relaxe pure et simple du journaliste ou à défaut une liberté provisoire. À la sortie de l’audience, la défense s’est voulue rassurante quand à l’issue du dossier.
Les organisations non gouvernementales ainsi que les faîtières de la presse se sont mobilisées depuis un moment pour exiger la libération du journaliste en prison pour publication d’un tweet.