C’est à Abidjan, que les chercheurs et autres experts se sont donnés rendez-vous cette année (2021), à l’occasion du 4e colloque scientifique international de l’Association pour l’innovation pédagogique et le développement professionnel (AIPDP). En prélude à cette rencontre de haut niveau (27 au 30 juillet), le comité d’organisation était face à la presse, jeudi 22 juillet.
C’est une occasion unique d’échanges et de partage d’expérience, qui devrait être fortement bénéfique, pour les participants venus du monde entier. Ce 4è colloque de l’AIPDP, sonne comme une révolution en vue de réformer les systèmes éducatifs des pays africains, pour la plupart « caduques ». Son thème le témoigne d’ailleurs si bien : « passer des approches d’enseignement d’hier, à celles d’aujourd’hui et de demain » et se justifie par l’ambition d’adapter le système ivoirien et africain aux réalités actuelles, selon les organisateurs.
Les autorités ivoiriennes n’ont cessé de chercher les mécanismes, pour rendre leur système éducatif aux normes de la qualité. Le gouvernement tient d’ailleurs les semaines à venir, des États généraux dans le sens de juguler les difficultés. Ce colloque s’inscrit parfaitement dans ce cadre. Le gouvernement ivoirien peut déjà compter sur l’AIPDP. « L’AIPDP veut aussi tendre la main au ministre Mariatou [Ministre de l’éducation nationale], qui a de très bonnes initiatives d’aller au-delà des recommandations pour les accompagner au niveau de l’opérationnalisation avec un calendrier et un échéancier réalistes parce que nous avons des ressources et c’est ce que nous savons faire au niveau du Canada » a fait savoir le président de l’AIPDP Canada, Prof. Justin Ngoya, à travers quoideneuf.info.
Le colloque d’Abidjan, c’est quatre jours de travaux intenses avec un agenda très riche et varié. Autour des quatre axes, qui réunit les participants cette année, ils poseront les jalons d’une éducation et d’une formation de qualité au profit des enfants et des adultes, c’est l’enjeu selon Djelle Opely, président de AIPDP Côte d’Ivoire, paraphrasé par le journal ivoirien.