Le sempirternel problème du parrainage pour la prochaine présidentielle nous livre, à l’approche de la joute électorale, l’approche des acteurs politiques mouvanciers, les uns à l’antipode des autres.
Reçu ce samedi sur BBC Afrique, le député Orden Alladatin, Président de la Commission des Lois à l’Assemblée Nationale, n’a pas fait dans la dentelle pour exprimer sa vision de la question. Il a pris le contre-pied de son collègue Abdoulaye Gounou (élu Bloc Républicain) qui affirmait il y a quelques jours que le parrainage devrait se faire dans le cadre strict de la loyauté aux Partis politiques. Le progressiste Orden Alladatin estime par contre que le parrainage doit être « individuel et nominatif » car n’étant pas dans une élection à liste. Un parrainage sous anonymat tel qu’a décidé la Cena, dont le choix respecterait l’esprit de la loi électorale votée, car étant « très claire » sur le sujet.
Si le parrainage devra être individuel, il soutient son point de vue par le fait que « l’élection présidentielle est un jeu ouvert » et qu’en ce siècle il serait mal vu que ce soit une seule personne qui soit candidat à l’élection présidentielle. Le recours au parrainage individuel serait alors la solution. Ceci est censé permettre la compétition et ouvrir le « jeu au nom de la démocratie ».
Pour l’élu de la 16ème circonscription électorale, parrainer un ennemi politique au nom d’une élection inclusive serait normal. Orden Alladatin affirme être prêt à parrainer un candidat, qui qu’il soit, sans pour autant le soutenir ou battre campagne pour lui. Même s’il est satisfait du quinquennat finissant et qu’il fait partie de ceux qui suscitent la candidature de l’actuel Chef de l’État, il fait savoir qu’il peut parrainer n’importe quel candidat pour « l’expression de la pluralité ». Une pluralité qui fera parler d’elle car « beaucoup viendront s’inspirer du modèle béninois dans quelques années » a-t-il conclu.
Nous ne somme plus au Bénin parceque nous avions perdu notre démocratie dés la prise de fonction à notre locataire de la marina .IL gère le pays comme son entreprise